Franz Schubert

Publié le par Margotte

compositeur autrichien, né le 31 janvier 1797 à Lichtenthal, près de Vienne, mort le 19 novembre 1828 à Vienne

« Schubert, ou le "classique" » du romantisme » : la formule du musicologue Alfred Einstein résume bien la position originale de Schubert dans l'histoire de la musique
Fils d'instituteur et enfant prodige, formé à l'excellente école de Salieri, Schubert s'essaye quelque temps au même métier que son père avant de faire en 1818 le choix d'une existence de musicien indépendant - à ses risques et périls...
A la différence de Beethoven, son contemporain, il ne parviendra jamais toutefois à trouver une position solide dans la société musicale de son temps. Synonyme de difficultés matérielles et raccourcie par la syphilis qui se déclare en 1822, la brève existence de Schubert voit pourtant naître une production abondante et d'une rare densité où s'exprime un créateur que l'on a longtemps sous-estimé en ne le considérant que « par rapport » à Beethoven.
Schubert fait certes entendre une inspiration toute différente de celle de son illustre contemporain, mais absolument singulière et non moins profonde et humaine - aspect que la démarche d'interprètes tels qu'Alfred Brendel a fort heureusement contribué à révéler au public.
La voix à beaucoup attiré Schubert et si ses efforts dans le domaine de l'opéra n'ont guère été fructueux, on lui doit en revanche de très belles oeuvres sacrées et un corpus de plus de cinq cents Lieder, genre auquel le musicien reste sans doute le plus immédiatement associé.
Dans le domaine instrumental, aux côtés d'une production symphonique dominée par la « Symphonie n° 8 "Inachevée" » et la « Symphonie n° 9 "La Grande" », le volet chambriste (de la sonate à l'octuor) comporte nombre de pages essentielles du répertoire, au même titre qu'une vaste production pour clavier - au piano solo, des oeuvres brèves (« Impromptus, Moments musicaux ») voisinent avec de vastes sonates, mais le compositeur autrichien a aussi cultivé le domaine du quatre mains avec bonheur (ex. « Fantaisie en fa mineur »).

ma découverte de Schubert :
toujours le même coffret de mon père avec les grandes symphonies, les grandes ouvertures, les grandes marches...
j'aime beaucoup la musique de Schubert et notamment la musique pour piano ou instrumental.

tout à donc commencé alors que j'étais toute jeune avec la symphonie n° 8 dite "l'innachevée"
http://www.youtube.com/watch?v=LlLADRH9Kb0

puis c'est poursuivi en écoutant mes camarades du Conservatoire jouant les oeuvres pour petits ensembles comme le trio n°2 op 100
http://www.youtube.com/watch?v=OFcGgmWStnM

en même temps mon amie Krystine travaillait les impromptus dont son préféré était le n°2
http://www.youtube.com/watch?v=RXnUymu06E0&feature=related
(par Alfred Brendel : c'est la version que j'écoute depuis des années)

un peu plus tard je découvre la sonate pour violoncelle et piano
http://www.youtube.com/watch?v=k2rx-0tfRL0&feature=related

et enfin Schubert et la voix
http://www.youtube.com/watch?v=PvdZ1xIgv08&feature=related

http://www.youtube.com/watch?v=XS-YDL5GeWA



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