2010 les ballets russes en France
2010 a été déclarée par les deux états année croisée France - Russie.
cela donne l'occasion à maintes manifestations autour de la russie et notamment les fameux ballets russes de Diaghilev.
Créés à Paris il y a un siècle, volontairement oubliés depuis par le régime soviétique, Andris Liepa, producteur et président de la Fondation Maris Liepa, s’est donné pour mission de faire revivre les chefs-d’œuvre du passé : « Je veux que le public parisien éprouve, la même émotion visuelle que celle ressentie par les spectateurs du Théâtre du Châtelet le 19 mai 1909, lorsqu’ils ont découvert ces ballets révolutionnaires. » Sur scène, une débauche de couleurs, de costumes, de décors, des chorégraphies exotiques ou folkloriques, les plus grands danseurs du monde, de Nijinski à Pavlova en passant par Massine et Fokine. Du jamais-vu. A cette époque, les troupes étrangères ne voyagent pas. On ne connaît de la danse que ce que l’on voit chez soi. Diaghilev, lui, invente le concept même de tournée, afin de pouvoir créer librement, loin de la surveillance de la Russie tsariste. Et il s’en donne à cœur joie. Il mélange les cultures, s’offre la collaboration des meilleurs artistes du moment : Cocteau écrit plusieurs livrets, Picasso, Braque et Matisse s’attellent aux décors, Debussy et Satie à la musique. Mais Diaghilev le paiera cher : considéré comme traître à la culture russe, il est banni du régime devenu soviétique. Un bannissement qui perdurera longtemps après sa mort, en 1929.
http://www.operadeparis.fr/cns11/live/onp/Saison_2009_2010/Convergences/expositions/Exposition_Ballets_Russes.php?lang=en
cela donne l'occasion à maintes manifestations autour de la russie et notamment les fameux ballets russes de Diaghilev.
Créés à Paris il y a un siècle, volontairement oubliés depuis par le régime soviétique, Andris Liepa, producteur et président de la Fondation Maris Liepa, s’est donné pour mission de faire revivre les chefs-d’œuvre du passé : « Je veux que le public parisien éprouve, la même émotion visuelle que celle ressentie par les spectateurs du Théâtre du Châtelet le 19 mai 1909, lorsqu’ils ont découvert ces ballets révolutionnaires. » Sur scène, une débauche de couleurs, de costumes, de décors, des chorégraphies exotiques ou folkloriques, les plus grands danseurs du monde, de Nijinski à Pavlova en passant par Massine et Fokine. Du jamais-vu. A cette époque, les troupes étrangères ne voyagent pas. On ne connaît de la danse que ce que l’on voit chez soi. Diaghilev, lui, invente le concept même de tournée, afin de pouvoir créer librement, loin de la surveillance de la Russie tsariste. Et il s’en donne à cœur joie. Il mélange les cultures, s’offre la collaboration des meilleurs artistes du moment : Cocteau écrit plusieurs livrets, Picasso, Braque et Matisse s’attellent aux décors, Debussy et Satie à la musique. Mais Diaghilev le paiera cher : considéré comme traître à la culture russe, il est banni du régime devenu soviétique. Un bannissement qui perdurera longtemps après sa mort, en 1929.
« La Russie communiste a voulu faire disparaître ces preuves de la collaboration avec l’étranger, rappelle Andris Liepa. C’est pourquoi, à la chute de l’URSS, j’ai souhaité remonter ces créations dans mon pays. Il s’agit d’un devoir envers la mémoire de Diaghilev. Les Ballets russes appartiennent à notre culture, pourtant elles n’ont jamais été dansées que par des artistes ayant fui le pays. Mon peuple ne les a jamais vues ! »
link vers l'oiseau de feu d'Igor Stravinsky
lien vers le site de l'opéra de Parishttp://www.operadeparis.fr/cns11/live/onp/Saison_2009_2010/Convergences/expositions/Exposition_Ballets_Russes.php?lang=en