si vous étiez une maison, vous seriez...

LA FERME

Des enfants, des copains, des animaux, et le grand air ! Dans un coin de votre tête, il y a toujours cette image colorée et joyeuse, ce rêve de
bohème conviviale. Le bonheur égoïste, l’hédonisme solitaire, très peu pour vous. Vous vous épanouissez en tribu, qu’elle soit familiale ou
amicale. Vous aimez le mouvement, les grandes tablées, les discussions passionnées. Autour de vous, il faut que ça vibre dans l’harmonie. Rien ne vous déplaît plus que les ambiances conflictuelles ou les personnalités agressives. Vous fuyez les rapports de force et vous préférez la
soumission à l’affrontement. Dans un collège américain, vous auriez probablement été élue la fille la plus populaire, celle qui rassemble les troupes, organise les loisirs et réunit dans le même groupe des personnalités a priori incompatibles. N’auriez-vous pas le fantasme ou la
nostalgie d’une famille idéale au sein de laquelle tout le monde cohabite joyeusement sans agressivité ? Vous recherchez des relations sans conflits, dénuées de rapports de force. Dans votre monde idéal, chacun serait accepté et respecté dans sa singularité.

Le défi à relever : osez exprimer ouvertement vos désaccords ou vos désirs personnels. On peut s’affirmer sans agressivité. Apprenez à dire non
sans culpabilité. Autorisez-vous à exprimer ce que vous ressentez en profondeur, sans craindre les conflits. Ils sont aussi parfois salutaires. La bonne humeur obligatoire et la censure des émotions négatives sont aussi une forme de dictature.


et vous ? link  (lefigaro.fr)